Tout comme d’autres grandes capitales d’Europe et du monde, la ville de Luxembourg s’est dotée d’un réseau de pistes cyclables conséquent et de plus de 600 beaux vélos bleus en libre service (ou presque). Les stations 71 à 78, respectivement situées à Hesperange et à Strassen viennent d’être inaugurées, mettant à la disposition du public 80 vélos supplémentaires.
Ca c’est la théorie; on va un peu parler pratique.


Qui dit nouveau boulot, dit nouvelles habitudes.
Depuis deux semaines, j’ai du fondamentalement changer les miennes et pour tout dire: c’est génial.

Devenir dépendant des transports en commun pour se déplacer implique une notion d’horaires que je n’avais pas avant. N’empêche: fini les bouchons! J’ai maintenant l’avantage de pouvoir facilement prendre le train et attraper ensuite un bus devant la gare de Luxembourg qui me dépose directement devant le bureau.

Note: Je vous avouerais que le matin, je suis un peu moins chaud-pédales et que par respect olfactif pour mes (nouveaux) collègues, et ce malgré mon déo Nivéa, je me cantonne au bus.

Durant la journée, le Vel’Oh me rend un peu ce brin de liberté perdue (c’est beau ce que j’écris, larme à l’oeil power):
Nous disposons tout près des bureaux d’h2a de deux stations Vel’Oh, et je peux rapidement me rendre à peu près partout en ville en quelques minutes.

Le système est simple:
Une inscription online (www.veloh.lu), un courrier renvoyé chez Decaux (ça c’est la partie moins marrante, celle qui prend du temps), la réception d’une carte magique, et en selle, c’est parti!
Bon évidemment s’il pleut des cordes, on remet ça à demain.

Arrivé à la station, il me suffit de présenter ma carte au lecteur, taper mon code, choisir ma monture et ça y est: La ville est à moi.

Circuler dans Luxembourg n’est tout de même pas de tout repos et il faut faire très attention, mais franchement, les pistes cyclables sont très bien délimitées et il y en a à peu près partout. Les deux-roues sont correctement équipés: phares, porte-bagage et anti-vol sans oublier la sonnette pour éviter les accidents avec les mamies sur le pont Adolphe (quand elles ne sont pas sourdes).

Rouler plus vite que les bouchons, plus d’attente interminable pour et dans les bus, je vous le dit: Vel’Oh c’est pas cher, écologique et rapide mais surtout, quand on passe toute la journée devant un ordinateur, c’est un moyen sympa de se bouger un peu les fesses.

J’ai testé et validé le Vel’Oh.

On se retrouve bientôt pour une prochaine édition, dans laquelle je testerai les sushi.

Ou pas.

vel'oh'
« 2 de 4 »