Pour moi, Prada a toujours été la capitale de l’Italie.
Colette évoque pour moi un concept store parisien, et seulement ça.
John Galliano n’a pas été 1er ministre en Angleterre? Ah bon …

Le Petit Dictionnaire (énervé) de la Mode va encore accroître ma culture fashion.
Les développeurs ont leur langage ? Les fashionistas aussi.
En lisant quelques pages dudit dictionnaire, ils apprendront que le mot IT désigne autre chose que Information technology.
Ils utiliseront le mot «vintage» à bon escient -certains pourront en abuser – et frimeront avec le petit dernier à savoir «capsule».

Ils comprendront aussi l’état d’esprit de cet univers cruel et superficiel profond et fascinant car l’auteur s’attaque à l’industrie de la mode sur un ton décalé et énervé.
En effet, elle plaint les pauvres modeuses compulsives, s’acharne contre les attachées de presse, s’interroge sur le pouvoir grandissant des blogueuses mode.
J’aime particulièrement sa définition des «mensurations « : C’est simple, c’est carré, c’est presque mathématique, si une fille veut avoir la chance (ou la malchance) d’entamer une carrière de mannequin, son corps doit résoudre l’équation suivante : au minimum 1,79 m de hauteur par 85 à 90 cm de tour de poitrine, un tour de taille inférieur à 62 et de hanches inférieur à 90 cm. Tout ça pour rentrer dans un 34/36 fillette lors des essayages puis des défilés. (…)

« Petit Dictionnaire énervé de la mode » de Laurence Desbordes, 12,90 € (Éditions de l’Opportun, 243 pages).

PS : Qui me dit ce que signifie le mot «capsule» en langage modesque?

Le gagnant remporte une séance de private shopping avec moi. Jeu sans obligation d’achat – voir conditions en magasin – une seule participation par foyer. Tirage au sort sous le contrôle de Maître Nadjar le 3 octobre.