Michel et Augustin, les « trublions du goût » frenchies rêvaient de conquérir l’Amérique. Après l’ouverture de 500 points de vente aux Etats-Unis, ils sont aujourd’hui présents dans plus de 7000 Starbucks grâce… Aux réseaux sociaux !
L’aventure Starbucks a commencé un vendredi de juin 2015. L’assistante monde du patron de Starbucks a téléphoné à la PME française pour commander des cookies pour le comité de direction du lundi. Plutôt que de les envoyer par courrier, ils ont décidé de se rendre sur place ! Départ de Roissy le lendemain pour deux ambassadeurs de la marque.
Une campagne de communication rondement menée a alors débuté sur les réseaux sociaux. Nom de code : #AllezHowardUnCafé, du nom de Howard Schultz, CEO de Starbucks.
Elle consistait en de courtes vidéos Youtube montrant les pérégrinations des deux émissaires de la marque, de Roissy jusqu’à l’ascenseur des locaux de Starbucks à Seattle. Ces vidéos et le compte le compte twitter de l’entreprise ont été suivis par plus de 2 millions d’internautes.
Séduit par le culot des français et l’engagement des fans de la marque, Howard Schultz a accepté de les rencontrer. Deux produits, les petits carrés sablés au citron meringué et au chocolat noir ont alors été testés dans plusieurs cafés de l’enseigne : 25 établissements à partir du 22 juin 2015 et 415 en octobre (New York, Indianapolis, Philadelphie)
L’enjeu était de taille sachant que chaque jour, 32 millions d’Américains poussent la porte d’un Starbucks selon les Echos. L’essai a été transformé et Michel et Augustin vont investir 7624 Starbucks aux Etats-Unis. Une success-story comme on les aime qu’ils ont partagés avec leurs clients en… Vidéo.
Les biscuits de la marque sont toujours produits en France à Montauban puis exportés en bateau. Afin de contenter la demande, le rythme de production a été multiplié par 14 depuis cet automne.
Prochaine étape : trouver un grand distributeur pour assurer une plus grande présence en point de vente aux Etats-Unis (actuellement 500 points de vente).
GG Michel et Augustin et bonne chance pour la suite 😉
Sources : les Echos, Le Monde
