La planète mode est fascinée par la maigreur et la jeunesse.
Cette affirmation est tout à fait pertinente et inédite, c’est un peu comme si je vous disais que la nuit il fait noir et que la pluie ça mouille.

Aucune fille n’est dupe aujourd’hui devant la visage totalement lisse de Demi Moore, le teint ultra frais d’Angelina Jolie ou les 20 ans de Sharon Stone (sur le papier). Toutes ces stars vantent souvent les bienfaits, voire les miracles d’une crème anti âge aux effets prodigieux.

Force est de constater que leur utilisation quotidienne depuis plus 25 ans (j’en ai 27) sur une fille normale (moi) porte ses fruits mais nous sommes encore très loin de l’effet «photoshop».

Depuis quelques temps déjà, les excès de retouches effectuées dans la pub ou sur les people font l’objet d’un vaste débat.
Pourtant, le Vogue italien de décembre met en scène une série de photos de Karlie Kloss shootée par Steven Meisel.
J’ai failli m’étouffer avec mon streusel à la vue des ces photos tant le corps du modèle paraît étrange.
Le site du magazine à d’ailleurs retiré une image face à la pression des internautes.
Anorexie avérée ? Overdose de photoshop ? On l’ignore, mais ce qui est certain c’est que la vision constante de ces corps parfaits cause sans doute de nombreux dommages sur certaines filles. (pas moi).

Des associations féministes françaises, anglaises et norvégiennes ont suggéré la mise en place d’un label attestant du nombre de retouches effectué sur une photo.
Deux hommes -bravo les gars- américains et informaticiens, ont développé un logiciel permettant d’identifier toutes les modifications effectuée sur une image.
Ils espèrent que leurs travaux permettront de sensibiliser les magazines de mode à ce débat et peut être les inciter à plus de «naturel» dans les photos qu’ils publient.

Mais pour l’heure, il est toujours question de «rêves et d’illusions» dans la mode (je cite Karl L) et … les femmes rondes (on pourrait rajouter : ridées ou avec des bourrelets) n’y ont pas leur place.